Réservation Ouverte !

Parades & Paradoxes

Une "parade" est un genre théâtral du XVIIIème siècle, très populaire dans sa nature initiale. Le "paradoxe" est peut-être Le Paradoxe sur le comédien de Diderot ; ou plus généralement l'instrument de pensée favori des philosophes des Lumières.

Parades et Paradoxes a été fondée en 1990 par Edgar Petitier, qui partage sa vie professionnelle entre la mise en scène et l'enseignement des études théâtrales (en classes préparatoires). Parades et Paradoxes réalise des projets dans deux directions : faire connaître le répertoire dramatique de la fin du XVIIIème siècle ; et favoriser la traversée et le déplacement des frontières entre professionnels et amateurs ou entre public ordinaire et publics défavorisés. Sur ce dernier chemin, Parades et Paradoxes a dix années d'expérience en quartier dans le cadre de la Politique de la Ville.

Les mises en scène d'Edgar Petitier ont donc été alternativement accomplies avec des comédiens professionnels ou avec des comédiens amateurs encadrés professionnellement ; et dans des lieux très institutionnels (Théâtre de Gennevilliers, Festival d'Alès, Festival Turbulences à Strasbourg, etc.) ou dans des lieux complètement à l'écart de l'institution.

Je suis sourd, je suis sourd… est ainsi la troisième création de Parades et Paradoxes faisant aboutir un atelier de recherche de longue durée (deux ans) avec des comédiens non professionnels. La première était Janot au Chemin de l'ïle présentée au Théâtre Nanterre-Amandiers en 1995, la deuxième Les Bigrands commencent présentée à Paris en 2006.

Je suis sourd, je suis sourd… est par ailleurs la troisième occasion où Edgar Petitier monte une œuvre de Louis-Sébastien Mercier. S'attachant particulièrement à faire redécouvrir cet auteur oublié, il avait ainsi mis en scène La Brouette du vinaigrier en 1992. D'autres auteurs de la même période pré-révolutionnaire ou révolutionnaire ont été créés : Dorvigny, Lenz, Schiller… ; et quelques excursions faites en dehors de ce répertoire précis (Molière, Gérard Lépinois…).